Performances

Performances

La vitesse à la pagaie est celle d’un kayak ordinaire : 2,5 nœuds en régime de croisière à 3,2 nœuds maximum.

A la voile, elle est de 4,8 à 5,2 nœuds, en conditions archimédiennes, dès que le vent monte au dessus de 6-7 nœuds et descend à environ 2 nœuds par vent très faible. Au planning, Camille peut dépasser les 8-9 nœuds.

Le cap au près est de l’ordre de 50° du vent réel (100° bord sur bord) ce qui permet de faire route efficacement au vent. Ce cap s’améliore dès que le vent monte dans les rafales avec une vitesse quasi identique à celle des allures portantes (4,8 nœuds). Camille vire au vent, sous voile seule, sans difficulté.

La vitesse au moteur en mer plate va de 1,5 nœuds minimum (35 W absorbés) avec une autonomie d’environ 35 milles, à 3 nœuds (60 W absorbés) avec une autonomie de 20 milles et 4,8 nœuds à plein régime (350 W) avec une autonomie de 6 milles environ. Ces vitesses et autonomies sont affichées en continu sur le boitier de commande du moteur qui sert de GPS pour la voile et la pagaie quand le moteur ne fonctionne pas.

Tous les changements de mode de propulsion se font sans difficulté en navigation: affalage et relevage du gréement, relevage des dérives et du safran quand on navigue à la pagaie, descente et relevage de l’arbre moteur.

Confort et bivouac

Le bateau est remarquablement stable et confortable, même pour de nombreuses heures de navigation, quel que soit le mode de propulsion utilisé, grâce notamment aux différentes positions du siège.

Toutes les commandes sont sous la main du barreur.

Le plancher du cockpit, parfaitement plat, s’agrandit sur l’avant par l’ouverture du coffre de couchage étanche, pour former une confortable couchette de 1,90 m de longueur sur 0,80 m de largeur. Une tente adaptée protège celle-ci de la pluie et de la rosée.

Sécurité

La stabilité latérale sous voile est très élevée, même au près. Elle reste positive jusqu’à une gîte de 90°.

Des volumes de flottabilité avant, arrière, et sous le plancher du cockpit lui assurent une insubmersibilité totale en toutes circonstances. Le gréement, étanche, participe au redressement en cas de chavirage.

L’envahissement par l’eau reste limité au cockpit, qui se vide rapidement avec un auto vidage efficace.